Processus du traitement SOLA

CONFÉRENCE de Monsieur DURANT

Sur le procédé SOLAVITE

À Lyon (octobre 2003)

 

Le procédé SOLAVITE est la conséquence de découvertes datant d’environ trente ans, permettant d’utiliser les relations entre les valeurs physiques des corps.

FARADAY a eu le mérite de discerner le premier dans la formation de la matière 3 classes d’états physiques :

  • Les très hautement paramagnétiques (terres rares dites radio-actives) ;

Les ferro-magnétiques, classés dans un petit ensemble comprenant COBALT, NICKEL, FER ;

  • Dans la classe la plus large concernant la plupart des corps utilisés : les paramagnétiques, dont le groupe le plus important est celui des alcalino-terreux (sels composant les éléments impurs de l’eau ).

Nous sommes sur le chemin du magnétisme, qui intervient pour modifier l’état physique de l’eau (potable ou non, eaux résiduaires. Toutes les eaux sont impures), mais H 0, est l’étalon de mesure de la balance magnétique de P. CURIE.

Les eaux sont plus ou moins paramagnétiques (c.-à-d. contiennent plus ou moins de sels paramagnétiques sur la ligne des alcalino-terreux qui est à peu près sur une même ligne potentielle). Ces eaux sont utilisées dans des installations ferro-magnétiques, telles que chaudières, bouilleurs, condenseurs, canalisations, etc.…

Il y a donc déjà un phénomène catalytique, qui est celui de la cristallisation paramagnétique, c’est-à-dire la formation des dépôts de tartre dans les canalisations ferro-magnétiques. Le phénomène de cristallisation est plus ou moins rapide. D’autre part, on a dans certaines canalisations d’eau froide des formations de cristallisation, même à des températures très basses, ce qui confirme que la chaleur n’est pas seule responsable de la formation du tartre.

Le moyen de modifier ces états physiques (magnéto-chimique) ne pouvait être réalisé pratiquement avec une machine électromagnétique même de très haute énergie. Il fallait au contraire trouver des corps très dia-magnétiques (donc repoussant l’attraction d’un aimant ), qui puissent dans ce milieu modifier cet état physique ( magnéto-chimique de l’eau ).

On a fait des tests qui ne faisaient que répéter ce qui avait été réalisé en 1896 par P. CURIE :

Mesurer le potentiel magnétique des éléments par la balance de Curie (l fil, l’éprouvette avec un contre-poids, passant dans l’entre polarités d’un électro-aimant), ce qui permit à CURIE de découvrir la possibilité de peser ces éléments au point de vue magnétisme; de là, la création d’une cellule dia-magnétique dont la puissance est fonction des eaux que nous traitons (alcalino-terreux à une moyenne de paramagnétisme qui est la cause des incrustations calcaires (tartre).

  • CELLULE : il s’agit bien du terme à employer, car elle est constituée par une enceinte dans laquelle sont introduits des éléments solides et gazeux très dia-magnétiques.
  • DIA-MAGNÉTIQUE : elle doit être suffisamment dia-magnétique pour obtenir une différence de potentiel entre les éléments naturels (alcalino-terreux) de l’eau et les masses paramagnétiques de l’installation.

Au bout de 15 jours/3 semaines/1 mois de traitement, on s’aperçoit qu’au simple contact de la cellule, la cristallisation qui s’était formée sur les parois internes de l’installation et s’était entassée pendant des années, a été complètement dispersée, sous forme de boue pulvérulente.

On ne peut que constater l’énergie extraordinaire de la cellule, alors qu’un champ électromagnétique intense ne pourrait prétendre à un tel résultat.

Processus du traitement catalytique SOLA

 

Le traitement s’effectue en push-pull, c’est-à-dire alternativement en deux phases :

1ère phase : Elle est dite « période de charge ». Sa durée est de 30 jours consécutifs. Pendant cette période le robinet by-pass est fermé et les robinets d’arrivée et de sortie d’eau seront ouverts.

2ème phase : Elle est dite « période de décharge » sa durée est de 15 jours consécutifs. Pendant cette période, les 3 robinets sont ouverts.

TRÈS IMPORTANT : pendant cette deuxième phase, les cellules catalytiques SOLA seront sorties de l’appareil SOLA et nettoyées à la toile émeri à grain fin.

Elles ne seront réintroduites dans l’appareil SOLA que le jour où la 1ère phase sera reprise.

  • Si ce traitement cyclique n’était pas observé, le phénomène catalytique cesserait progressivement et le réen-tartrage de l’installation réapparaîtrait.
  • Dans le cas d’une installation exigeant seulement l’emploi d’un modèle R. 2 – R.3, l’on peut admettre le traitement cyclique sur 3 mois- 3 mois.

À noter que les résultats au départ sont toujours extravagants. Puis intervient un phénomène d’équilibre des masses et du milieu (y compris le sous-sol environnant), état d’équilibre que parfois, l’installation n’avait jamais connu auparavant.

Abandon du traitement intermittent pendant 6 mois :

À l’inspection, soit des chaudières, soit des canalisations, on s’aperçoit que les dépôts se sont reformés, plus fins comme texture, mais plus durs ; donc le traitement au bout d’un temps prolongé a établi un tel équilibre dans toute l’installation que l’eau qui continue à être traitée a établi un équilibre parfait.

Il n’y a donc plus d’échanges, l’effet catalytique a disparu.

Examinons la coupe d’un dépôt de tartre sur un tuyau ( il s’agit d’une installation datant de 40 ans ) ;

On remarque des concrétions de différentes couleurs provenant des variations de l’état physique du globe terrestre.

C’est un phénomène catalytique, à comparer, entre autres, avec les phases solaires et lunaires et les anomalies magnétiques les phases solaires et lunaires et les anomalies magnétiques qui en résultent.

La cellule catalytique

 

  • Son enveloppe : en cuivre rouge
  • À l’intérieur : une combinaison de plusieurs gaz, qui la rend très dia-magnétique. En plus, dans cette cellule, se trouvent des éléments solides très dia-magnétiques.

Le contact de la cellule modifie l’état moléculaire de l’eau : on ne traite pas l’atome. On traite les grappes moléculaires, c’est-à-dire des groupes moléculaires, le tartre étant formé de molécules macromoléculaires.

Le traitement catalytique de l’eau sera dons une question moléculaire, et non pas une question atomique.

Il est indispensable de bien savoir que l’on ne peut pas transformer d’une façon continue et définitive l’état physique d’un corps, son organisation par rapport aux autres, dans un sens, sans que cette modification s’effectue périodiquement également en sens inverse.

Par exemple en micro-biologie, on s’apercevra que les réactifs, au bout de X temps, deviennent inopérants : le résultat obtenu est faible par rapport à ce qu’il était à l’origine : c’est encore un équilibre du phénomène catalytique qui apparaît.

Nous recommandons de faire fonctionner l’installation pendant un mois, puis arrêt un mois : si l’installation s’entartre très vite : traitement un mois ; arrête quinze jours ou bien 15 jours et 15 jours.

La remise à 0 au point de vue physique d’une installation se fait uniquement par des passages d’eau : l’eau brute, non traitée, par des cellules SOLA, qu’il faut nécessairement retirer de l’appareil.

Le traitement intermittent s’impose d’une façon absolue.

Peut-être pourrait-on éviter ce traitement intermittent, mais les résultats seraient plutôt décevants.

En ce qui concerne le branchement de l’appareil SOLA, ce branchement doit être effectué avec des connexions en plastique : en effet, des phénomènes électriques occasionnés par des différences de métaux pourraient se produire, provoquant des perturbations électrochimiques dans l’eau elle-même. D’autre part, il importe que la masse en bronze de l’appareil ne soit pas en contact avec un ferro-magnétique afin d’éviter galvanique.

Orientation des cellules

 

Horizontale telle est leur meilleure position.

On est parfois amené à installer les appareils dans une usine perturbée par des anomalies magnétiques au sol ou dans l’atmosphère : l’aiguille aimantée est à 20° du nord géologique. Il faut donc orienter les cellules dans le sens local de la boussole. Prendre les données pendant que l’usine fonctionne la surface du cylindre de la cellule doit être placée dans le champ c’est-à-dire, parallèlement à la direction de l’aiguille aimantée.

Q : Dans les usines, vers les chaufferies où il y a des conducteurs électriques. Que faut-il faire ?

R : Une approximation d’orientation de 10. 15° est bonne, des conditions de direction accusant une erreur de 10% sont sans important.

Par contre, les anomalies entraînées par une orientation à 90° des cellules par rapport au champ magnétique sont très importantes, car la cellule SOLA est perturbée sur toute sa longueur.

 Installation en champ magnétique intense

 

Il y a une formation de courant provoquant des directions folles du courant magnétique. Il faut sortir du champ et installer le SOLA dans un endroit magnétiquement calme.

Ces anomalies magnétiques sont toujours locales.

  • Souvent les SOLA sont placés dans une chaufferie (transfos, etc.…) où il y a un champ magnétique important. Il est très difficile de se mettre hors de ce champ magnétique.
  • Si l’installation est faite dans les conditions requises par la technique, les canalisations électriques, voisines au SOLA doivent être blindées, sinon, procéder à l’installation du SOLA dans un lieu éloigné magnétiquement calme.

Les variations nuisibles sont celles qui ne varient pas, et qui se présentent totalement en travers des cellules SOLA. Les petites oscillations sont sans importance, tout en réduisant un peu l’efficacité de l’appareil antitartre.

Le traitement va très vite. La période de décharge aussi, ira très vite à condition que les piles soient retirées du SOLA. Donc, ne pas considérer comme idéal, la manœuvre des robinets, par le passage de l’eau par le by-pass, mais retirer les cellules du SOLA.

Avec un scientifique, restez simple, après avoir exposé clairement les lois de FARADAY et les recherches de P. CURIE.

Cas de condenseur de l’échangeur de température réfrigérée par une tour

Si les éléments de refroidissement tubulaires sont perturbés par l’oxygène de l’air, les résultats ne sont pas très probants, mais si le tartre continue à se former dans un cas semblable, il se décolle facilement. Nous n’avons pas éliminé les dépôts de tartre, mais ils se détachent facilement par petits chocs.

RÉFRIGÉRANT EN CIRCUIT FERME

Est-il suffisant de traiter l’apport d’eau ?

Non. Il faut traiter le circuit (quand l’apport d’eau est inférieur à 10% de l’installation). Traiter sur la colonne de sortie de la réfrigérante. (bac) à la canalisation qui retourne vers l’installation.

Pendant la période de non-traitement, il faut que l’appareil de décharge avec le même volume d’eau qui passe, et remettre l’état physique à 0.

Montage revolver

 

Avec un débit de 200 m3-heure, un apport de 5% = 15 m3 environ.

Laisser le plus d’ouverture possible : au moins la moitié du diamètre de la canalisation principale. Si le diamètre de la canalisation est de 400 m/m, il faut que l’orifice du SOLA soit au moins 200 m/m il est préférable dans ce cas d’installer deux CI de 200 m/m sur la canalisation principale et aussi près que possible l’un de l’autre.

Stockage de cellules

 

En endroit sec. Éviter la lumière.

Pas trop de chaleur (température ordinaire 20°C)

Les cellules doivent être bien nettoyées à la toile émeri fine.

Procédé sodique vitrifie « poly phosphates »

 

C’est de la soude concentrée à haute température et brusquement refroidie, vitrifiée. Au cours de ce « gel » les molécules de soude se sont resserrées les unes contre les autres, diminuant considérablement le coefficient de solubilité. Ces appareils permettent donc d’introduire dans l’eau un état colloïdal différent de celui qui existait avant le traitement. Ce traitement arrive à baisser le pH. Il y a entraînement d’eau dans la vapeur et formation de mousse.

« Une brique de zinc dans le fond de la chaudière ferait mieux que le dit « appareil ».

À noter que la soude ne disparaît jamais, que sa concentration augmente et qu’elle va donner lieu à oxydation, formation de mousse, coup de feu.

Le procédé aux « poly phosphates » est un traitement sodique pour prévenir la tartre. Son efficacité est relativement très faible. Il n’élimine pas le tartre existant.

C’est le Dr ROSSELLE, en Suisse, qui imagina d’utiliser la soude pour traiter l’alimentation des chaudières (1885).

Il inventa un épurateur sodique à purge continue, mais difficile à bien régler.

Le procédé « poly phosphates » ne détartre pas. Il réduit un peu la vitesse d’entartrage. C’est un article « gadget » qui permet de vendre 10 fois plus cher le carbonate de soude cristallisé, lequel exige un contrôle minutieux de dosage, car en excès, il est très dangereux à absorber. (journal officiel du 14 avril 1962).

Service après-vente

 

Le service après-vente est important, il met davantage en contact le fabricant et l’utilisateur. De ce fait, le client est plus confiant, plus satisfait et sa garantie est réelle.

Il serait bon d’organiser un service après-vente pour l’industrie

  • Les plomberies de la région lyonnaise posent la question de l’adoucisseur d’eau.
  • Qui dit adoucisseur dit déminéralisseur, donc oxydation, donc catastrophe, concernant l’entretien des installations et les corrosions irréparables consécutives à son emploi.

Cas des machines à laver : leurs tambours acier 18/12 ou 18/8 essentiellement ferro-magnétiques, sont très défavorables à tous procédés des détartrages.

À noter d’autre part que l’emploi à dose excessive des détergents pour nettoyer le linge est néfaste à la bonne conservation du linge. SOLA traite avant donc améliorer la situation, mais cet emploi des détergents est vraiment exagéré parce que le dosage est toujours excessif. Veillez à cela.

Q- Il y a le cas du chauffe-eau d’une maison d’enfants. On arrive à détartrer l’installation sauf à certains coudes qui se bouchent complètement.

R- D’une façon générale, les moteurs en chauffage, encore aujourd’hui, emploient de la céruse comme anti-fuite avec du chanvre, occasionnant ainsi l’obstruction du coude court à 90°. De plus, il faut noter que le coude de fonte malléable et les tubes en acier étiré donnent une situation physique dite du bimétallisme qui favorise la formation de dépôts calcaires.

La meilleure jonction est celle d’un coude en bronze, car avec lui, un dépôt de tartre disparaît à cet endroit.

Avec les canalisations cuivre, dia-magnétiques, l’entartrage se fait beaucoup moins vite qu’avec les canalisations fer.

Déminéralisation

 

Pour déminéraliser, il faut une eau peu chlorurée peu sulfatée : sa durée totale ne doit pas dépasser 20°.

L’épurateur chimique « Adoucisseur » ne donnera pas en déminéralisation, le 0 tant attendu. Il ne le donnera qu’à la condition qu’à son origine, l’eau ait une dureté totale de 15° Th, maximum.

Quand l’eau titre 20°, et plus, on déminéralisera partiellement seulement. De là l’emploi du distillateur, on s’en sert pour les chaudières à haute pression. Il exige l’emploi d’un dés aérateur pour réduire l’oxygène en excès, causé par la déminéralisation. Le traitement SOLA en amont de l’adoucisseur permettra d’éliminer les dépôts calcaires dus à la dureté résiduelle qui subsiste.

Conclusion

 

D’une manière générale, il faut éviter tout ce qui peut modifier l’état colloïdal de l’eau.

Un catalyseur n’introduit rien dans l’eau, et laisse donc tout le contrôle chimique possible.

La catalyse est un procédé de stabilisation excellent. Notamment, il supprime le ‘‘coup de feu’’ par entraînement.